dossier sur les jeux ness classiques
Introduction: Qu’on se le dise, Nintendo est le roi de la réédition. C’est tellement évident que ça devient très difficile de toutes les compter. Sur GBA, on peut dire que les vieux hits ont été rentabilisés ! Dernière ‘innovation’ en date dans ce domaine, les NES Classics (au Japon, Famicom Mini), qui sont sortis il y a peu et dont les ‘nouveautés’ continuent de voir le jour petit à petit. Il est temps de faire le point sur cette nouvelle technique marketing.
NB : les jeux évoqués ici sont uniquement ceux sortis en Europe. Le dossier serait mis à jour si de nouveaux softs venaient à pointer le bout de leur… nez.
The Legend Of Zelda
Le mythe est de retour, sous une forme à laquelle on ne s’attendait pas (et les mauvaises langues pourront dire ‘on s’en serait bien passé’). Cependant, mieux vaut ne pas partir bougon et défaitiste en parlant des NES Classics. The Legend Of Zelda, dans sa version originelle, reste un monument du jeu-vidéo, qui a enfanté et enchanté nombre de jeunes joueurs à la fin des années 1980. Ce jeu reste à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire vidéo-ludique mondiale. A l’origine, on retrouve le désormais célèbre Shigeru Miyamoto, qui nous a pondu une aventure magique et unique. Au menu donc, tout ce qui a fait et fait encore le succès de la série, à savoir des donjons prenants, des boss, des cœurs, des épées, des boucliers, des princesses à sauver, un Link, des bombes, etc… Enfin bref tout ça vous le savez déjà. Qu’en est-il de l’intérêt actuel du jeu ? Pour ma part, je pense qu’il reste très intéressant pour les joueurs qui n’ont pas connu l’époque de la NES, ou bien pour ceux qui souhaitent s’y replonger mais qui ont malencontreusement vendu leur console (honte sur eux). Certes, le manque certain d’innovations se fera très fortement sentir mais pour ceux qui n’ont pas peur des graphismes dépassés et qui sont intéressés par (re)découvrir un jeu mythique, le jeu ne sera sans doute pas décevant (et je ne peux que les encourager). Néanmoins, il ne serait pas très judicieux de se procurer ce jeu NES Classics en neuf. En effet, si vous avez l’opportunité de le trouver en occasion à un prix raisonnable, cela vaudra largement plus le coup.
Bref, pour faire simple : si vous avez envie de vous plonger dedans, trouvez le en occasion. Sinon, il n’a pas grand intérêt. Enfin, cela reste quand même plus agréable d’y jouer sur NES, avec sa bonne grosse cartouche dorée et sa console au bout du rouleau qu’il faudra essayer de faire marcher une bonne dizaine de fois avant que cela fonctionne vraiment. Eh oui, c’est tout un art mes amis !
Zelda II : The Adventure Of Link
Qu’on se le dise, Nintendo est le roi de la réédition. C’est tellement évident que ça devient très difficile de toutes les compter. Sur GBA, on peut dire que les vieux hits ont été rentabilisés ! Dernière ‘innovation’ en date dans ce domaine, les NES Classics (au Japon, Famicom Mini), qui sont sortis il y a peu et dont les ‘nouveautés’ continuent de voir le jour petit à petit. Il est temps de faire le point sur cette nouvelle technique marketing.
NB : les jeux évoqués ici sont uniquement ceux sortis en Europe. Le dossier serait mis à jour si de nouveaux softs venaient à pointer le bout de leur… nez.
The Legend Of Zelda
Le mythe est de retour, sous une forme à laquelle on ne s’attendait pas (et les mauvaises langues pourront dire ‘on s’en serait bien passé’). Cependant, mieux vaut ne pas partir bougon et défaitiste en parlant des NES Classics. The Legend Of Zelda, dans sa version originelle, reste un monument du jeu-vidéo, qui a enfanté et enchanté nombre de jeunes joueurs à la fin des années 1980. Ce jeu reste à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire vidéo-ludique mondiale. A l’origine, on retrouve le désormais célèbre Shigeru Miyamoto, qui nous a pondu une aventure magique et unique. Au menu donc, tout ce qui a fait et fait encore le succès de la série, à savoir des donjons prenants, des boss, des cœurs, des épées, des boucliers, des princesses à sauver, un Link, des bombes, etc… Enfin bref tout ça vous le savez déjà. Qu’en est-il de l’intérêt actuel du jeu ? Pour ma part, je pense qu’il reste très intéressant pour les joueurs qui n’ont pas connu l’époque de la NES, ou bien pour ceux qui souhaitent s’y replonger mais qui ont malencontreusement vendu leur console (honte sur eux). Certes, le manque certain d’innovations se fera très fortement sentir mais pour ceux qui n’ont pas peur des graphismes dépassés et qui sont intéressés par (re)découvrir un jeu mythique, le jeu ne sera sans doute pas décevant (et je ne peux que les encourager). Néanmoins, il ne serait pas très judicieux de se procurer ce jeu NES Classics en neuf. En effet, si vous avez l’opportunité de le trouver en occasion à un prix raisonnable, cela vaudra largement plus le coup.
Bref, pour faire simple : si vous avez envie de vous plonger dedans, trouvez le en occasion. Sinon, il n’a pas grand intérêt. Enfin, cela reste quand même plus agréable d’y jouer sur NES, avec sa bonne grosse cartouche dorée et sa console au bout du rouleau qu’il faudra essayer de faire marcher une bonne dizaine de fois avant que cela fonctionne vraiment. Eh oui, c’est tout un art mes amis !
Zelda II : The Adventure Of Link
Forcément, Nintendo ne s’arrête pas en si bon chemin, voici donc la suite directe de The Legend Of Zelda qui pointe le bout de son nez en version NES Classics. Que dire si ce n’est que cette fois-ci on a affaire au Zelda le plus original de toute la série, et ce malgré son grand âge ! Cependant, originalité ne rime pas forcément avec qualité, et on peut dire qu’il fait partie des épisodes les moins bons également. De toute manière, je ne l’ai jamais aimé ! La vue est donc dorénavant de profil, de nombreux éléments beaucoup plus orientés jeu de rôle font leur apparition (plusieurs villages, expérience, etc.), mais on conserve bien entendu ce qui a fait le succès de l’épisode précédent : donjons, princesses, objets… Au menu donc, une aventure longue et passionnante pour peu que l’on accroche au système de jeu, ce qui n’est pas mon cas. Ceci dit, cela reste un Zelda donc il est forcément bon. Sinon, concernant son intérêt actuel, c’est un peu la même chose que pour le premier épisode précité. Si vous souhaitez vous y replonger ou le découvrir, pourquoi pas, surtout si vous avez vendu votre vieille NES (honte sur vous bis). Cependant, préférez l’occasion car débourser 20€ pour un jeu datant d’une quinzaine d’années et pas du tout remis au goût du jour serait peu judicieux.
Xevious
Namco est une société de développement experte en shoot them up, et cela ne date pas d’hier. Xevious est un jeu qui est à l’origine sorti dans les années 80 en arcade, et il a été ensuite porté sur Atari 7800 puis plus tard sur NES. Gros succès en son temps, Xevious fait donc son retour après plus de quinze ans d’absence. Au menu, un gameplay original pour l’époque puisque vous devez vous concentrer sur deux plans d’action différents aux travers de niveaux variés. En effet, certains ennemis arrivent par les airs, que vous devrez donc shooter de la manière la plus conventionnelle qu’il soit, mais d’autres sont également sur le sol, ce qui vous obligera à utiliser bombes et autre armement sophistiqué. De plus, il vous faudra un peu de jugeotte étant donné que certains éléments au sol pourront se mouvoir tout en étant totalement inoffensifs. Il faudra donc faire une sélection entre les cibles pour ne pas perdre des munitions inutilement. A l’inverse, une cible pourra sembler immobile et au dernier moment vous décrocher un missile qui anéantira complètement votre vaisseau. Enfin, sachez que comme tout shoot qui se respecte, Xevious est réservé à des joueurs aguerris et qualifiés, ceci étant accentué par le fait que votre vaisseau explose après avoir été touché seulement une seule fois ! A noter que sur cette version GBA, un mode Link est proposé afin de pouvoir s’amuser avec un ami (non Pierrick, ce n’est pas pour les chèvres). Cette option est vraiment la bienvenue et redonne un peu d’intérêt à une réédition qui paraît un peu austère au premier abord.
Bref, ce Xevious ‘nouveau’ reste tout de même pour les acharnés du shoot en manque de blast face aux productions actuelles en ce domaine, qui restent assez fades. Et même pour eux, préférer l’occasion semble être le meilleur choix, encore une fois.
Castlevania
Apparu sur NES en 1987, après une apparition en arcade sur une carte appelée Vs System créée par Nintendo, Castlevania est un jeu tout aussi mythique que Super Mario Bros. De nombreuses suites ont vu le jour, et notamment 3 épisodes géniaux sur GameBoy Advance. Tous les possesseurs de NES se rappellent sans doute avoir passé des heures à tuer vampires et autres goules en dirigeant le fameux Simon Belmont, armé de son fouet, à travers des niveaux mélangeant action et plate-forme. Appelé Dracula en version japonaise, ce jeu est en quelque sorte un des premiers « survival-horror » du monde vidéo-ludique, et sans aucun doute le plus classieux, car librement inspiré du roman de Bram Stoker et bénéficiant donc d’une ambiance unique. Quid donc de son intérêt presque vingt ans plus tard ?
Bizarrement, on peut sans aucun doute affirmer qu’il passionnera encore beaucoup de joueurs. A l’instar d’un Zelda premier du nom, aucun joueur digne de ce nom ne peut s’abstenir d’y jeter un œil, voire même les deux, et essayer de terminer ce mythe initié par les petits gars de chez Konami.
Cette réédition GBA est une émulation parfaite de l’épisode NES, à ceci prêt que la sauvegarde est un peu plus aisée. A l’époque, il n’y en avait aucune, à part un Level Continue présent jusqu’à l’extinction de la console. Ici, grâce à la SRAM de la cartouche GBA, le Level Continue est gardé en mémoire comme si vous n’aviez jamais éteint la console. Ce n’est certes pas très fiable mais ça a le mérite de rendre le jeu un peu moins difficile. Ceci dit, les vrais durs feront tout le jeu d’une traite, comme au bon vieux temps !
Alors, si vous avez aimé les 3 épisodes GBA et que vous ne connaissez pas encore le jeu originel, Castlevania est un investissement intéressant. Il en est de même pour ceux qui souhaiteraient le redécouvrir. Cette cartouche est une des rares de la collection NES Classics qui vaut le coup. De plus, elle a récolté de bonnes notes dans la presse spécialisée, malgré son grand âge (8.0/10 notamment chez IGN).
Donkey Kong
Là, on fait encore un bond de plus dans le passé. Donkey Kong est apparu pour la première fois en arcade en l’an de grâce 1981. Le méchant singe avait alors capturé la belle Pauline, petite amie d’un plombier non moins célèbre appelé… Mario ! Nintendo faisait d’une pierre deux coups en instaurant ses deux mascottes les plus populaires. Depuis, leurs chemins se sont séparés, pour se rejoindre plus ponctuellement dans des jeux tels que Mario Kart, Mario Tennis, etc. Et plus récemment ils se sont de nouveau affrontés sur GBA dans Mario VS Donkey Kong.
Quel est l’intérêt actuel de ce jeu qui a plus de vingt ans ? Honnêtement, on cherche encore. Le jeu en lui-même est vraiment sympathique, fun et rafraîchissant (oui, oui), mais il a déjà été réédité 2 fois sur GBA. Explications : il est tout d’abord disponible grâce à Animal Crossing sur GCN via le câble GBA/GCN, mais également disponible via une carte e-Reader (pas en Europe malheureusement) pour moins de 5$. Alors, on se demande quel est le fou qui irait débourser 20€ pour jouer à un jeu vraiment dépassé. En plus, Mario VS Donkey Kong, lui, est tout frais et vraiment sympathique et innovant, alors pourquoi se tourner vers son ancêtre, nettement moins abouti ?
Les seules innovations de cette réédition GBA sont l’apparition d’un mode Link et d’une sauvegarde des plus hauts scores. Autrement dit, c’est maigre, trop maigre.
En conclusion, vous pouvez passer votre chemin, cela ne sert à rien de se ruiner, autant acheter un jeu GBA en occasion au même prix qui sera sans doute plus intéressant.
Bomberman
Cette fois-ci, c’est même pire. Bomberman, la mascotte d’Hudson Soft, terroriste notoire, est synonyme pour tous les joueurs de folles parties entre potes sur SNES, Megadrive, ou encore Turbo Grafx 16. Cependant, à l’époque c’était différent : il n’y avait pas de mode multi-joueur !
Bah ici c’est pareil. Autrement dit, vous n’avez que le mode solo pour vous amuser un peu. Et quand je dis un peu, c’est vraiment un tout petit peu. Non seulement le jeu est chiant tout seul, mais l’intérêt disparaît au bout de quelques minutes de jeu. Les niveaux se ressemblent tous, les power-up ne sont pas assez nombreux, et les ennemis ne sont vraiment pas variés. En plus, les graphismes sont vraiment laids, même pour de la NES.
De plus, et c’est important de le signaler, Bomberman a fait son apparition deux fois déjà sur GBA, dans des épisodes vraiment réussis. Le premier, qui était disponible à la sortie de la console, est une petite merveille en multi-joueurs, proche des excellents épisodes SNES, qui vous gardera en haleine un certain moment. En plus il ne doit plus rien coûter à l’heure actuelle, autant en neuf qu’en occasion. Le deuxième épisode, qui je crois n’a jamais quitté le Japon, possède un mode multi moins prenant mais une aventure solo beaucoup plus intéressante et fournie, en plus de graphismes nettement améliorés.
Donc, pour faire simple, Bomberman n’a plus aucun intérêt à l’aube du XXIe siècle. Il faut être fou ou sacrément débile pour acheter cette cartouche NES Classics. Au moins vous êtes prévenus…
Pac-Man
« Rond comme un ballon, plus jaune qu’un citron, c’est Pac-Man ! ». Que de souvenirs… Durant les années 80, Pac-Man était une véritable star, comme en témoignent ces paroles extraites du dessin-animé tiré des aventures de la petite boule jaune de Namco. Figure emblématique des débuts de l’arcade, Pac-Man a ensuite connu moultes et moultes déclinaisons, sur à peu près toutes les consoles. On a même eu droit il y a une dizaine d’années à un jeu d’aventure le mettant en scène, sur SNES (et je dois dire qu’il était plutôt bon !).
Bref, c’est dans sa version première qu’il est apparu sur NES en 1984, issu directement des machines d’arcade. A l’époque, ce jeu était une bombe, à la fois innovant dans sa simplicité et plutôt ardu pour les non-initiés (j’ai jamais vraiment réussi à piger le système de jeu ahah).
Aujourd’hui, le problème est que cette réédition n’a pas d’intérêt. Et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, au niveau du jeu en lui-même, on peut dire que le challenge n’est plus assez passionnant pour tenir en haleine les joueurs. L’ennui vous gagnera vite et l’absence de mode multi-joueur se fera sentir également. Ensuite, il faut savoir que cette version NES a déjà été rééditée trois fois sur GameBoy. Premièrement, elle est sortie sous le nom de Pac-Man : Special Color Edition sur GameBoy Color il y a quelques années, bénéficiant d’un mode deux joueurs vraiment prenant. Ensuite, elle est présente dans la compilation Namco Museum, proposée à la sortie de la GBA et regroupant de nombreux hits arcade de Namco. Enfin, elle est apparue plus récemment dans une autre compilation appelée Pac-Man Collection, toujours sur GBA, regroupant 4 versions différentes du soft.
Partant du fait que ces différentes versions ne doivent plus valoir grand chose dorénavant, probablement même encore moins que la version NES Classics, cette dernière n’a vraiment aucun intérêt et ne mérite en aucun cas un achat. Si vous souhaitez découvrir Pac-Man, penchez-vous plutôt sur les deux compil’ sus-citées.
Super Mario Bros.
Rahhhhhh dekjdpaodjzeicnekf,pezdc,dm,vgekper ! LE mythe de la NES, LE jeu qui a bercé l’enfance de centaines de milliers de joueurs, LE jeu qui a lancé une série légendaire, LE sacre de Shigeru “Sensei” Miyamoto, LE meilleur jeu de plates-formes du monde, etc etc...
Oui, on peut le dire, je suis fan de ce jeu. Cependant, ce n’est pas ça qui va me faire perdre ma pseudo objectivité journalistique.
Au premier abord, on peut évidemment se dire ‘mais quelle riche idée d’avoir réédité cet épisode !’. En effet, Nintendo nous a pondu des rééditions d’à peu près tous les épisodes 2D des aventures du plombier moustachu, il ne restait donc plus que celui-ci. Le malheur est réparé me direz-vous.
On retrouve donc un jeu absolument passionnant, qui demandera un sacré bout de temps avant d’être maîtrisé parfaitement. Je fais évidemment référence aux nombreux passages secrets et autres trucs farfelus qui sont vraiment bien cachés. Heureusement pour les fans d’ailleurs, tous les fameux tours permettant de faciliter le jeu ont été conservés (des warp pipes au monde -1 en passant par le truc pour avoir 100 vies, etc). Le mode deux joueurs est également là, via le câble Link ou non. En effet, on joue chacun son tour, donc il suffit d’avoir une seule console et de se la passer et le tour est joué. En mode Link, lorsque l’autre joueur joue, vos commandes sont bloquées et vous le voyez évoluer sur votre écran. En gros, c’est un gadget supplémentaire.
Sinon, le jeu est fidèlement reproduit au niveau graphique. Seule la résolution a dû être adaptée à l’écran de la GBA. Elle est donc un peu plus faible et les experts pourront dénoter quelques changements par ci par là mais faut vraiment avoir de bons yeux pour le remarquer. En tout cas, c’est mieux que sur Super Mario Bros DX. Mais, en contrepartie, ce dernier proposait un mode deux joueurs en simultané qui était plutôt sympa. Alors, entre les deux, que choisir ?
Pour ceux qui souhaitent vraiment découvrir un jeu quasi identique à l’originel, prenez donc l’édition NES Classics, vous ne serez sans doute pas déçus, le jeu reste toujours aussi génial. Pour ceux qui connaissent déjà le jeu par cœur et qui préfèrent trouver un peu plus, essayez donc de vous procurer la réédition GBColor citée ci-dessus. Enfin, pour ceux qui ont toujours leur SNES, ressortez donc Super Mario All-Stars et éclatez-vous un peu ! Cette compilation reste inégalée à ce jour. Nintendo aurait très bien pu la rééditer sur GBA d’ailleurs, mais bon, ils ont dû penser qu’ils se feraient beaucoup plus d’argent en rééditant tous les jeux séparément ! S’ils avaient été sympas ils auraient pu nous mettre quand même sur ce NES Classics le Super Mario Bros 2 japonais, à savoir Lost Levels… Mais c’était trop leur demander.
Metroid
Ah, la belle Samus, dont presque personne ne connaissait l’identité sexuelle à l’époque… Quand j’étais petit je croyais que le héros de Metroid était un robot. Ahah, j’étais con (à ce moment précis, j’attends les remarques du genre « mais tu l’es toujours, Pierre ! »… hum…).
Directement inspiré des films Alien, Metroid est un des seuls jeux de la NES à être un peu plus orienté adultes, ce qui était un peu dur à réaliser à l’époque, par manque de moyens techniques (enfin, il y a bien eu un jeu Texas Chainsaw Massacre – massacre à la tronçonneuse – sur Atari 2600…). Au menu donc, une évolution en solo dans un monde extra-terrestre hostile et sombre, à la recherche des Metroid, saletés de bestioles infectieuses. Samus Aran, jeune demoiselle au service de l’humanité, est donc envoyée sur place afin de tous les exterminer (désolé, je résume hein…). Pour l’époque, le jeu possédait un scénario assez évolué, ainsi qu’un système de jeu assez innovant. Pour le style, on se rapproche un peu de Castlevania, mélangeant action et plate-forme, avec un côté aventure un peu plus prononcé, un peu à la Adventure Of Link (notamment au niveau des donjons).
Le jeu était à l’époque passionnant, assez beau (malgré ses décors vides) et prenant… Mais Metroid Zero Mission est passé par là. Sorti l’année dernière sur GBA, il est une refonte complète du premier épisode de la saga. Au menu, graphismes nouveaux, scénario peaufiné, aventure rendue encore plus passionnante et une durée de vie accrue. En plus, en finissant le jeu, on pouvait débloquer la version originelle de Metroid en ayant également Metroid Prime sur GCN via le câble GBA/GCN… Alors comment pourrais-je vous conseiller de vous procurer ce NES Classics après vous avoir rappelé tout cela ?
C’est tout simplement impossible. Si vous souhaitez découvrir Metroid premier du nom, prenez le Zero Mission, il est génial et vous donnera moins l’impression de vous être fait arnaquer. Non, franchement, parfois on se demande si Nintendo ne nous prend pas pour des cons sans cervelle… A moins que ce ne soit réservé qu’aux fanatiques… Mais ces gens-là il faut les interner ahah.
Excite Bike
Voici un jeu parfaitement excitant, pas pour les bikettes (oui, c’est vrai en fait je suis toujours con), qui a connu également ses heures de gloire sur la NES. Excite Bike est la simulation de MotoCross de Nintendo, sortie à l’époque en 1986, en même temps que d’autres titres tels que Soccer, Baseball, Ice Hockey, etc. Cependant, les jeux de sport étaient en ce temps beaucoup moins évolués qu’à l’heure actuelle. Néanmoins, je vous rassure, ils étaient tout aussi fun, voire plus fun, que ceux auxquels on a droit de nos jours.
Le problème tient par contre dans la durée de vie. Comme tout jeu de sport de cette époque, elle est assez limitée puisqu’elle n’offre pas de modes tels que championnat, carrière, et j’en passe, tels que l’on peut observer dans les productions actuelles.
De plus, comme certains autres jeux ci-dessus, Excite Bike n’en est pas à sa première réédition. Tout d’abord, il était déblocable dans la version N64 du jeu, qui n’était d’ailleurs pas franchement terrible par rapport à son aîné. Ensuite, il a été disponible via l’e-Card reader, exclusif au Japon et aux Etats-Unis, pour même pas 5$. Enfin, c’est un des jeux NES, comme Donkey Kong, à être déblocable via Animal Crossing sur GCN.
Vous l’aurez donc compris, c’est vraiment pour les thunes que Nintendo l’a encore une fois réédité sur GBA cette fois-ci, et ce pour 20€…
Pas la peine de vous faire un dessin, c’est un peu de l’arnaque. Néanmoins, le jeu reste toujours aussi fun, avec ses sauts déjantés et ses courses toutes aussi faciles les unes que les autres… Hum… qui sont au nombre de 5… C’est en effet ce point qui rebutera les jeunes joueurs étant donné que la durée de vie est plutôt limitée. Pour les vieux de la vieille, l’achat pourra être intéressant car cela leur procurera à nouveau de nombreuses séances d’excitations alambikées (aucun sens, je sais).
(PS : si quelqu’un arrive à me trouver le Mario Excite Bike sorti sur SNES, je le paierai de ma personne pour le récompenser J)
Ice Climber
Ce jeu est en quelque sorte l’extra-terrestre de cette sélection, étant donné qu’il n’a pas bénéficié d’une extrême notoriété en Europe lors de sa sortie en 1984 (ouais, il date !). A tel point que je vous avouerai que je n’ai jamais joué à ce jeu et que je n’en avais jamais entendu parler avant de jouer à Super Smash Bros. Melee sur GCN, où apparaissent les deux petits esquimaux, héros de cet Ice Climber.
Au niveau du jeu en lui-même, c’est vraiment typique de l’époque, puisque le système est à rapprocher de jeux tels que Donkey Kong ou Pac-Man. En gros, pour être plus explicite, vous devez à la fois faire preuve d’intelligence et de réflexe. Le but est de faire parvenir nos petits alpinistes en haut de la montagne, en montant différents niveaux de plates-formes. Vous devrez pour cela détruire des blocs de glace avec votre gros maillet, et de nombreux ennemis viendront corser la tâche, que vous pourrez également malmener avec votre gros machin (non, aucune connotation, merci). A noter que le sol est glissant, glace oblige, et que cela altèrera très logiquement la maniabilité du soft.
A noter également qu’Ice Climber est déjà sorti via l’e-Reader et via Animal Crossing, mais que le mode multi-joueur n’était alors pas disponible. C’est aujourd’hui corrigé avec cette collection NES Classics, ce qui constitue son seul avantage par rapport aux autres versions. Comme pour Super Mario Bros et pour la plupart des autres jeux, les puristes pourront déceler un petit décalage dû au changement de résolution, mais les autres n’y verront que du feu.
Ce mode deux joueurs est assez différent du mode solo puisque cela transforme le jeu en une course de rapidité plutôt qu’une course d’obstacles, ce qui a le mérite de relancer l’intérêt.
Cependant, Ice Climber est à réserver aux tarés de la NES qui souhaitent découvrir, en retard, un jeu qui apparemment a marqué l’histoire de Nintendo mais sans vraiment toucher l’Europe (ou alors je m’appelle Ryu Hayabusa). Amusant quelques heures, sans plus…
Dr Mario
Mario en blouse blanche, il n’y a rien de plus sexy ! Toutes les filles ne rêvent que de lui, c’est bien connu (c’est pas Stefanof qui va me dire le contraire, je tire cette info d’elle). Enfin, la libido des uns et des autres, hein… Cela ne nous regarde pas !
Dr Mario est un des jeux les plus récents de cette collection, puisqu’il est sorti à l’aube des années 90 (ou un peu avant, je m’en rappelle plus bien). En tout cas, il a une quinzaine d’années. C’est donc par la même occasion un des plus beaux malgré son design simple, propre aux puzzle-games (bah ouais, notre Mario en blouse il est bien fait hein !).
Donc, pour faire simple, Dr Mario est le Tetris propre à Nintendo, comme Columns l’est à Sega. Le but est de faire disparaître des virus via l’utilisation de médicaments (en l’occurrence des petites gélules multicolores), d’où l’appellation « Doctor ». Comme tout puzzle-game réussi qui se respecte, il est prenant et sa durée de vie est vraiment grande (pas comme beaucoup des jeux précités). De plus, le mode deux joueurs, via une seule cartouche, est assez amusant et vous tiendra en haleine sans doute un certain bout de temps. Vu comme ça, vous vous dites certes que cela vaudrait peut-être le coup de retenter l’aventure en se le procurant dans cette collection NES Classics.
Cependant, une importante précision reste à faire. En effet, vous devez savoir que le jeu est disponible dans une version pratiquement identique dans la très amusante compilation de mini-jeux Wario Ware, sortie préalablement sur GBA. Vous auriez donc plutôt intérêt à vous procurer ce soft, qui est plutôt bien fichu, avec toujours le charme de graphismes old school, pour ceux que ça intéresse. De plus, il est disponible en téléchargement libre via la compilation Nintendo Puzzle Collection, disponible sur GCN en version nippone.
En conclusion, il serait donc peu judicieux de se procurer Dr Mario à moins que vous souhaitiez absolument retrouver votre plombier fétiche au lieu de son double maléfique dans le Dr Wario de Wario Ware...
Et, pour terminer en beauté, je vous présente la GBA SP NES Classic Edition !
En effet, ce bel objet est peut-être ce qu’il y a de plus intéressant dans toute la collection. Comment ne pas résister, pour tous ceux qui ont connu cette époque, au charme démentiel de cette version de GBA SP ? On retrouve avec joie le design des manettes NES, qui sont carrément mythiques. Ah ! que de souvenirs avec ces rectangles aux deux boutons rouges…
Bref en tout cas moi je la trouve vraiment classe cette console, alors si vous n’avez pas encore de GBA SP, je vous conseille très fortement ce modèle, qui figure parmi les plus attrayants. A noter que vous pouvez aussi vous procurer la version GBA SP Famicom Mini, disponible en import, qui a aussi son charme propre puisque inspiré du Family Computer, nom utilisé au Japon à la place de Nintendo Entertainment System.
voila
Aurel